Des images de Garmeh

Publié le par Jullian


Les italiens ne sont rest
és qu'une nuit. A présent je suis le seul client et ça me va parfaitement.


Je me lève a 7h30 (motiv
é quand même, hein!), bien décidé a monter en haut de l'espèce de montagne a coté et de voir les environs. La lumière est superbe, mon appareil est tout heureux de ce qu'il a dans le viseur.


Je m'attaque gaiement a la pente raide de la colline. J'en crache mes poumons mais je suis récompensé par une vison de paradis. L'immensité. Une nature belle et sauvage, vierge de toute présence humaine, hormis moi, trônant au sommet comme un roi.



De l'autre coté du mont, je surplombe la minuscule Garmeh, perdue au milieu des palmeraies.


Le reste de ma journée se poursuit dans le bonheur : sieste, écriture, bouffe en famille, sieste, écriture, lecture des poésies d'Hafez, ballade.


J'ai pris quelques belles photos aujourd'hui, je me sens satisfait.


Les villageois me saluent plus facilement, viennent me parler. Ça fait maintenant 5 jours que je suis arriv
é alors ils deviennent curieux, en particulier les enfants.


Je passe aussi une bonne partie de mon "temps libre" avec Habib et surtout son fils Amar, avec qui je déconne, joue au foot dans le salon, et apprend pas mal de mots iraniens.


Je prends pas mal de photos d'eux et de la star de la maison, le petit Amyar, fils d'Ariane et Mazyar. Mais je n'ose toujours pas en prendre des parents. Pourquoi ? Mystère.


Le dîner et la soirée se passent en toute simplicité. J'ai même droit a une nouvelle question anodine et solennelle de la part de Mazyar. Oh la la ! Attention, ça devient trop amical, je sais pas si je suis prêt a tant d'intimité, si vite. Il va falloir se calmer...

Publié dans IRAN

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