Trabzon et la Mer Noire

Publié le par Jullian

Bus matinal pour Trabzon. J'arrive fatigué. Les deux hôtels "pas chers" proposés par le Lonely Planet sont complets. Je me renseigne et on m'indique un vieil hôtel d'apparence miteuse tenu par des turco-russes, le Benli Palas Hotel. En effet il n'a rien d'un "Palas" mais j'ai vu bien pire. Et surtout le prix, 15 liras (~7 euros), 2 a 3 fois moins cher que ceux du Lonely, ne me fait pas hésiter une seconde. Comme quoi, les guides c'est bien pratique, mais il serait bon ne s'y fier qu'en partie, car ils sont bien plus exigeants que moi et oublient certainement des tas de bonnes affaires pour les voyageurs fauchés.

La ville est grande et très animée. Des longues rues marchandes grouillantes de gens, beaucoup de jeunes, d'étudiants. Une atmosphère décontractée. Le conservatisme religieux n'a pas vraiment cours ici. J'aime bien l'ambiance et manque pas de me perdre dans les rues, essayant misérablement de retrouver mon chemin ensuite. Une chose est sure, mon incroyablement mauvais sens de l'orientation est toujours en état de marche.

Je vais me promener le long de la Mer Noire. C'est gris, plat et calme, triste. Un paquebot solitaire reste immobile au large. Quelques tracto-pelles s'activent mollement a remuer des cailloux en vue de construire une promenade pavée également grise. Le tableau est pas idyllique mais a curieusement un certain charme.

Publié dans TURQUIE

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