Mistweurrrr Jullian
J'arrive a 14h moins 5 a l'ambassade. La gentille jeune fille m'a dit de m'y pointer a 14h. Je sonne, je frappe, je sonne, sonne, sonne, frappe. 20mn comme ça. Je tente l'ambassade même, personne ne m'ouvre alors que je vois des gens en sortir, que j'en ai vu y rentrer plus tôt. Oh la, on se fout un peu de ma gueule.
Puisque c'est comme ça, je vais faire un tour et me chercher le remède a tous mes problèmes, une bonne glace. Ça va me détendre les nerfs tout ça. Et ça me détend bien en effet. J'ai fait le deuil de mon avion du jour alors je redeviens cool.
15h, je re-frappe, re-sonne...Un Gandhi miniature (ça vous donne une idée de sa carrure) m'ouvre et m'invite a m'installer dans le bureau. Il sait qui je suis et va prévenir la gentille jeune fille. Elle passe de temps en temps en coup de vent, m'assurant qu'elle s'occupe de moi, Mistweurrrrr Jullian. Soit elle est vraiment très débordée, soit elle joue très bien la nana qui est vraiment très débordée. Dans un cas comme dans l'autre, ça change rien pour moi, alors je lis le journal...pendant deux heures. On pourra pas dire que je suis pas au courant de ce qui s'est passé la veille du 18/08/08. Mais je peux pas lui en vouloir, avec sa façon toute indienne qu'elle a de rouler les r en anglais. Elle me tend enfin le sésame, valable 6 mois a partir de tout de suite. Donc il faut que je me trouve un avion au plus vite et quitter enfin cette ville de damnés.
A l'agence de voyage, je tombe sur une fine équipe incroyablement compétente pour ce qui est de ne pas vous aider. On me dit qu'il n'y a rien dans cet ordre de prix avant le 3 septembre, donc deux semaines. Hésitez pas a vous foutre de moi, j'ai l'habitude. Ils me parlent de vols a 800, 1000 $. Il me reste 400 $ en tout et pour tout alors on va pas négocier longtemps. Je suis obligé de leur mâcher le travail, et de les pousser a chercher chez telle compagnie, ou telle autre compagnie. Ah ben tiens, oui, vendredi, dans 4 jours, pour 260 $. Ben voila, c'est tellement plus facile quand les agences ont des clients compétents.
Quatre jours de plus a Teheran, je devrais pouvoir survivre. J'en profiterai pour écrire ce journal qui me fait l'effet de prendre un escalator en sens contraire. Plus j'écris, plus je m'investis, et plus je suis en retard. C'est sans fin, j'en vois pas le bout.
Puisque c'est comme ça, je vais faire un tour et me chercher le remède a tous mes problèmes, une bonne glace. Ça va me détendre les nerfs tout ça. Et ça me détend bien en effet. J'ai fait le deuil de mon avion du jour alors je redeviens cool.
15h, je re-frappe, re-sonne...Un Gandhi miniature (ça vous donne une idée de sa carrure) m'ouvre et m'invite a m'installer dans le bureau. Il sait qui je suis et va prévenir la gentille jeune fille. Elle passe de temps en temps en coup de vent, m'assurant qu'elle s'occupe de moi, Mistweurrrrr Jullian. Soit elle est vraiment très débordée, soit elle joue très bien la nana qui est vraiment très débordée. Dans un cas comme dans l'autre, ça change rien pour moi, alors je lis le journal...pendant deux heures. On pourra pas dire que je suis pas au courant de ce qui s'est passé la veille du 18/08/08. Mais je peux pas lui en vouloir, avec sa façon toute indienne qu'elle a de rouler les r en anglais. Elle me tend enfin le sésame, valable 6 mois a partir de tout de suite. Donc il faut que je me trouve un avion au plus vite et quitter enfin cette ville de damnés.
A l'agence de voyage, je tombe sur une fine équipe incroyablement compétente pour ce qui est de ne pas vous aider. On me dit qu'il n'y a rien dans cet ordre de prix avant le 3 septembre, donc deux semaines. Hésitez pas a vous foutre de moi, j'ai l'habitude. Ils me parlent de vols a 800, 1000 $. Il me reste 400 $ en tout et pour tout alors on va pas négocier longtemps. Je suis obligé de leur mâcher le travail, et de les pousser a chercher chez telle compagnie, ou telle autre compagnie. Ah ben tiens, oui, vendredi, dans 4 jours, pour 260 $. Ben voila, c'est tellement plus facile quand les agences ont des clients compétents.
Quatre jours de plus a Teheran, je devrais pouvoir survivre. J'en profiterai pour écrire ce journal qui me fait l'effet de prendre un escalator en sens contraire. Plus j'écris, plus je m'investis, et plus je suis en retard. C'est sans fin, j'en vois pas le bout.