Expédition dans le désert VI : le lagon bleu
On arrive a la source attendue.
Dans ma tête elle jaillissait des rochers a gros débit. On pouvait y boire, presque s'y baigner, ou au moins on pouvait s'y asseoir a l'ombre, les pieds dans l'eau. Parti devant, je passe a coté d'une rangée de plantes qui ressemblent vaguement a du bambou. J'inspecte les environs, y note un peu d'eau stagnante dans le fond du trou. Ça peut tellement pas être ça, ma belle source, mon doux lagon peuplé de sirènes, que je continue ma route.
Mais c'est bien ça. Tout le monde s'arrête. Le pitoyable marigot quasi asséché est imbuvable, mais on remplit des bouteilles vides pour s'asperger, se rafraîchir les pieds, tremper notre chèche. Tout le monde s'écroule de fatigue, s'enfonce dans les plantes a la recherche d'un peu d'ombre. Une bande de réfugiés en perdition dans le désert, voila a quoi on ressemble.



On a déjà trois heures de retard. Akhbar arrive une demi-heure plus tard et s'écroule a son tour. Pour lui, la promenade est terminée, il est allé au bout de ses forces, la voiture-balai va passer le prendre.
Dans ma tête elle jaillissait des rochers a gros débit. On pouvait y boire, presque s'y baigner, ou au moins on pouvait s'y asseoir a l'ombre, les pieds dans l'eau. Parti devant, je passe a coté d'une rangée de plantes qui ressemblent vaguement a du bambou. J'inspecte les environs, y note un peu d'eau stagnante dans le fond du trou. Ça peut tellement pas être ça, ma belle source, mon doux lagon peuplé de sirènes, que je continue ma route.
Mais c'est bien ça. Tout le monde s'arrête. Le pitoyable marigot quasi asséché est imbuvable, mais on remplit des bouteilles vides pour s'asperger, se rafraîchir les pieds, tremper notre chèche. Tout le monde s'écroule de fatigue, s'enfonce dans les plantes a la recherche d'un peu d'ombre. Une bande de réfugiés en perdition dans le désert, voila a quoi on ressemble.



On a déjà trois heures de retard. Akhbar arrive une demi-heure plus tard et s'écroule a son tour. Pour lui, la promenade est terminée, il est allé au bout de ses forces, la voiture-balai va passer le prendre.